ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2022 : Les propositions des hôpitaux et cliniques privés à missions
La preuve par l’exemple
1. LA SANTÉ POUR TOUT.E.S, PARTOUT
2. DES MISSIONS AU SERVICE DES PATIENTS
3. CROIRE AU PROGRÈS ET FAVORISER L’INNOVATION EN SANTÉ
4. UNE CULTURE DE SANTÉ PUBLIQUE
5. INVESTIR POUR LA SANTÉ
6. LA SOCIÉTÉ DU SOIN DE DEMAIN
1. LA SANTÉ POUR TOUT.E.S, PARTOUT
Assurer à tout citoyen l’accès aux soins en tous points du territoire, en temps normal comme en temps de crise
- Rassemblons les acteurs de santé de tous statuts au service des patients ! Et amplifions leur coopération pour répondre aux besoins, dans le cadre d’une démocratie territoriale de santé vivante qui implique élus et patients dans l’élaboration des priorités de santé.
Covid-19 à Périgueux : l'hôpital privé Francheville en appui du centre hospitalier
On déprogramme ce qui est acceptable. » Pierre Malterre, le directeur de l’hôpital privé Francheville de Périgueux (Dordogne), a dû revoir l’agenda et l’organisation de la structure qu’il dirige, une nouvelle fois à cause d’une vague de Covid. « Nous sommes obligés de décaler certaines interventions, on ne peut pas tout faire. Évidemment, cela ne concerne pas les urgences, ni le service de cancérologie. » Depuis plusieurs semaines, l’hôpital privé est en soutien du centre hospitalier. Le service médecine Covid a rouvert et l’établissement accueille de nouveau des patients en réanimation, non-Covid, grâce à une autorisation dérogatoire. « Nous travaillons main dans la main avec le centre hospitalier. Nous ajustons au jour le jour pour assumer cette nouvelle vague et soigner tous les gens qui en ont besoin », assure le directeur. Si la quasi-totalité du personnel a été vaccinée, la contagiosité du variant Omicron fait son œuvre. Pierre Malterre le déplore au quotidien : « Cette vague a touché beaucoup de soignants et nous avons de nombreux cas contacts. Nous devons donc assurer notre mission avec moins de ressources humaines. C’est clair que cela affecte notre fonctionnement, sachant que cela fait deux ans que les équipes sont mobilisées.
Source : sud ouest.fr
Covid-19 • la clinique Trenel prend aussi sa part
Les cliniques privées sont aussi mises à contribution par l’Agence régionale de santé (ARS). Comme lors des précédents pics de l’épidémie, la clinique Trenel est mobilisée pour soutenir les services de réanimation des hôpitaux lyonnais. Le directeur de la clinique, Bruno Masson, explique : « Nous avons trois infirmières qui, sur la base du volontariat, sont allées prêter main-forte au Médipôle à Villeurbanne, depuis mi-décembre, et nous en avons deux qui sont parties pour travailler en réanimation à Lyon Sud. » Parallèlement, la clinique a ouvert à nouveau « une unité de médecine Covid + ». Il y a six lits opérationnels pour le moment et quatre de plus qui vont être installés dès lundi 10 janvier pour prendre en charge des patients Covid soit dix lits, le même nombre qu’en novembre 2020. « Ce sont des patients qui sont passés par les urgences lyonnaises et qui nous sont adressés pour des prises en charge d’hospitalisation complète. » Des patients qui restent entre quatre et sept jours. «Si on a un afflux important, on peut porter notre capacité à 16 lits. C’est un effort important de coopération territoriale », note Bruno Masson. Toutes les chirurgies non urgentes sont déprogrammées pour augmenter le nombre de lits réservés au Covid. Quant au moral du personnel soignant, le directeur affirme : « Aujourd’hui, il y a une forme de lassitude. Cela fait deux ans qu’ils sont sur le pont, mais ils répondent présent.
Source : Leprogres.fr
Le partenariat entre l'hôpital de Dreux et la clinique de Vernouillet plus que jamais d'actualité en raison de l'épidémie
Initié dès les premières heures de la pandémie en 2020, le partenariat entre les deux établissements et plus que jamais d’actualité. Une cinquantaine de patients de l’hôpital de Dreux ont été transférés à Vernouillet en fin d’année 2021.
Où en est-on de la collaboration entre l’hôpital public et la clinique privée ?
Une cinquantaine de patients ont été transférés de l’hôpital de Dreux vers la clinique de La Maison-Blanche à Vernouillet, en fin d’année.
49 pour être précis, présentant essentiellement deux profils : des malades de plus de 75 ans qui sortent d’une opération et qui sont en rééducation ou en attente d’une place en Ehpad ; mais aussi des patients post-Covid en période de convalescence et de rééducation.
La création d’une filière santé entre l’hôpital de Dreux et le pôle santé de la Maison Blanche.
Guillaume Gaullier, le directeur de l’établissement de Vernouillet détaille l’organisation : « Nous avons offert des places au centre hospitalier plutôt dans le domaine des soins de suite. Cela a très bien fonctionné jusqu’à fin décembre 2021. On a eu un creux à la suite d’un cluster d’une dizaine de patients Covid-19 chez nous, qui nous a obligé à lever le pied. Mais, la situation est rétablie et nous pouvons à nouveau accueillir des patients de l’hôpital. »
Pourquoi cette collaboration ?
Mise en place par Hugo Montamat, le directeur de l’hôpital de Dreux et Guillaume Gaullier, directeur de La Maison-Blanche, ce partenariat permet de libérer des lits d’hôpital pour des patients en situation aigüe.
Il permet aussi à l’hôpital de Dreux de déprogrammer un peu moins d’interventions que s’il était seul pour faire face au Covid-19.
Les inquiétudes du moment.
Plus encore que le manque de lits, ce sont les absences d’infirmières et d’aides-soignantes à leur tour contaminées par le Covid-19 qui pèse lourd sur les soignants.
« Nous ne savons pas sur combien de personnel on pourra compter dans les heures à venir », commente Guillaume Gaullier.
La vague omicron submerge le système de tracing.
Tandis que Hugo Montamat explique que le pic de l’épidémie est attendu dans une dizaine de jours.
Ce que cela implique pour la clinique
Dans un souci d’efficacité, Guillaume Gaullier raconte comment il veut orienter la vocation de son établissement autrefois spécialisé dans la cardiologie.
« Nous réorientons notre projet médical et redessinons l’architecture des lieux avec l’ambition de s’adapter aux besoins des habitants de ce territoire ». Aux heures de la clinique cardia, « nos patients venaient essentiellement d’Ile-de-France. Or, ce sont les gens d’ici que nous devons soigner.
Source : lechorepublicain.fr/ Valérie Beaudoin
- Renforçons l’accès aux soins, en incluant pleinement les hôpitaux et cliniques privés à missions dans les politiques de renforcement de l’accessibilité, de la continuité et de la permanence des soins
- Prenons soin des plus fragiles, et inscrivons les acteurs de santé dans une démarche « d’aller-vers » les personnes les plus éloignées du système de santé, en proposant un bilan de santé aux personnes vulnérables, et en lançant une Campagne nationale de rattrapage des retards de soins causés par la pandémie
Nos questions aux candidat.e.s déclaré.e.s au 7 mars 2022
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