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Les Républicains

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2022 : Les propositions des hôpitaux et cliniques privés à missions

Questions à VALÉRIE PÉCRESSE

Les Républicains

Préambule.

Les Français comme les professionnels de santé en font le terrible constat : notre système de santé est à bout de souffle. Il est porté à bout de bras par des soignants qui forcent l’admiration.

Il est impératif et urgent de tourner la page de la politique actuelle, faite de décisions prises sans cohérence globale, sans vision d’avenir et de redonner aux professionnels de santé de la considération, des moyens et une perspective sur le long terme.

Protéger, soigner, éduquer : telles sont selon moi les missions essentielles de l’Etat, des missions dans lesquelles il a failli. C’est pourquoi la santé est au cœur du projet de refondation que je porte devant les Français. Relever notre système de santé est un enjeu décisif pour chacune et chacun de nos concitoyens mais au-delà, un enjeu de cohésion sociale et territoriale, et un enjeu de souveraineté.

Pour conduire cette transformation profonde, je propose une nouvelle méthode, qui repose sur quatre piliers : une politique globale, irriguant toutes les politiques publiques (l’environnement, les transports, l’éducation, le logement, le sport, etc.) ; une politique conduite en confiance avec les acteurs de terrain, et un pilotage décentralisé ; une politique conduite en tenant compte de l’avis et de l’expérience des patients ; une politique qui fait de la santé un moteur de l’économie et de la croissance.

Pour redonner confiance en l’avenir aux Français comme aux professionnels de santé, je m’appuierai sur toutes les ressources de notre système de santé, publiques et privées. Dans ma vision, l’État définit les objectifs de santé publique, les acteurs s’organisent sur les territoires, en toute autonomie et en toute responsabilité pour assurer la meilleure prise en charge, de préférence coordonnée entre les acteurs.

QUESTION 1 : Si vous êtes élue/élu, pouvez-vous nous exposer les trois à cinq grandes priorités de votre politique de santé, et les raisons fondamentales qui motiveront ce choix ? Et quelles seraient les trois à cinq actions phares du début de votre quinquennat ?

Ma priorité sera la conduite d’une politique de santé globale, transformant en profondeur la logique du système de santé. Celui-ci doit être structuré autour de la demande de santé des Français et plus seulement de l’offre de soins.
Cette refondation s’appuiera sur le développement de la démocratie en santé, la décentralisation du système et la confiance dans les acteurs de proximité. Elle impliquera une revalorisation des métiers et des carrières du soin pour leur redonner du sens, ainsi qu’une politique d’investissements stratégiques pour améliorer les conditions de travail, soutenir la digitalisation de nos organisations, mais aussi favoriser l’industrie et l’innovation en santé.

Dès le début du quinquennat, j’entends traiter immédiatement deux urgences. La première est le lancement d’un plan massif de rattrapage des retards de soins occasionnés par la pandémie. Il s’agira de mobiliser tous les acteurs du système de santé, du public comme du privé, pour dépister et repérer les personnes en rupture de soins. La seconde urgence concerne les Covid longs. La politique de santé ne saurait passer à côté de la détresse des malades, de leur accès aux soins ni de l’amélioration de la qualité de leur prise en charge. Il convient donc d’accélérer la recherche sur ces pathologies, dans la perspective de les inscrire sur la liste des affections de longue durée. Par ailleurs, mon projet envisage le développement de centres multidisciplinaires de prise en charge, dédiés à cette patientèle précise.

QUESTION 2 : Quel regard portez-vous sur l’action des 1030 hôpitaux et cliniques privés de France ? Quels place, rôle et missions souhaitez-vous leur donner pour les années à venir ?

 Réponse à venir.

QUESTION 3 : Aujourd’hui, le Service Public Hospitalier demeure excluant pour le secteur privé, alors même que les hôpitaux et cliniques privés remplissent les mêmes missions, comme leur action pendant la pandémie l’a illustré. Souhaitez-vous rénover le Service Public Hospitalier afin de réunir les acteurs publics et les acteurs privés autour de missions de service public ? L’équité de traitement entre acteurs de statuts différents est-elle un principe que vous voulez porter et défendre, notamment sur le plan financier selon le principe « un même patient, un même soin, un même tarif » ?

Je souhaite encourager la réunion des acteurs publics et privés autour de missions de service au public, par un mouvement de territorialisation du pilotage de la santé. Dans le cadre de la politique que je souhaite mettre en œuvre, l’État conservera certes des prérogatives d’orientation générale et de définition des stratégies nationales, mais leur mise en œuvre sera confiée aux Régions et aux Départements, les premières assurant la présidence des ARS. Dans ce cadre, des alliances de tous les professionnels et établissements de santé seront lancées sur chaque territoire pour définir les besoins et les priorités. Ce sont eux qui, indépendamment de leur statut, travailleront à réduire les délais, assurer les permanences et faciliter l’accès au soin des plus fragiles. Ils travailleront en lien avec les Présidents de Région et de Département, l’ARS, et les Préfets, et pourront bénéficier de tout le soutien nécessaire de la part de l’ensemble de ces acteurs institutionnels.
La méthode que je défends est donc celle de la confiance et de la liberté. Alors qu’une approche par les statuts amène à des divisions, je propose de conduire une approche par les missions, qui rassemble.
Naturellement, je suis favorable à une équité de traitement entre les acteurs du système de santé, indépendamment de leur statut, en tenant compte des missions spécifiques relevant de chacun.

QUESTION 4 : Les établissements de santé de tous statuts subissent des pénuries fortes de professionnels, notamment paramédicaux. Quelles mesures fortes et concrètes, relatives notamment à la formation, souhaitez-vous prendre pour remédier à cette situation et augmenter le nombre de professionnels, formés, et renforcer l’attractivité des métiers du soin ?

La revalorisation des perspectives de carrière des personnels de santé sera un enjeu central des cinq prochaines années. Je le constate comme vous, si le Ségur de la santé a permis d’engager une lente amélioration des rémunérations, il a oublié l’essentiel : la reconnaissance des professionnels, le sens de leur action, le respect qui leur est donné. Je me battrai pour une société de la mobilité et de l’ascension sociale permettant de donner de meilleures perspectives de carrière aux soignants. Je souhaite ainsi leur offrir la possibilité de progresser au sein même de leur service. Il faudra aussi davantage prendre en compte les expériences de chacun dans la progression de carrière tout comme dans l’exercice de nouvelles responsabilités. J’engagerai une véritable politique de ressources humaines en santé ; les modalités actuelles de la seule gestion de la fonction publique hospitalière constituent un cadre tout à fait insuffisant pour faire face aux défis de l’attractivité et de l’évolution des métiers à l’ère du numérique.

Notre système hospitalier a besoin de plus de soignants sur le terrain et auprès des patients. Je souhaite donc engager un « choc » de formation qui permettra de former plus de soignants et de médecins et de ne plus nous enfermer dans des logiques de quotas d’un autre âge. Il est nécessaire de doubler le nombre de formations d’aides-soignants et d’infirmiers. La formation doit mieux prendre en compte les compétences et l’expérience de chacun et les passerelles entre les métiers, les secteurs et les formations être encouragées et facilitées. Pour cela, je souhaite notamment développer très fortement les stages réalisés dans les établissements privés car plus rien ne justifie que moins de 2% des internes soient formés dans les cliniques privées. La libération des énergies concernera donc aussi la formation. Il y a urgence !

Pour autant, l’attractivité et la fidélisation des personnels sont aussi un enjeu central. C’est pourquoi j’investirai prioritairement dans l’amélioration des conditions de travail et je mettrai en place, avec les collectivités territoriales, un pacte de fidélisation par lequel des solutions en matière de logement, de garde d’enfant, de transport ou encore de sécurité seront proposés aux soignants, quelle que soit la nature juridique de leur établissement.

QUESTION 5 : Les enjeux d’accès aux soins figurent parmi les inquiétudes prioritaires des Françaises et des Français. Quelles sont vos propositions pour renforcer l’information des citoyens, l’accessibilité, la continuité et la permanence des soins ? Comment parvenir à renforcer la place du secteur privé dans le déploiement de ces politiques ?

Le quinquennat qui s’achève laisse un bilan lourd en matière d’accès aux soins, avec 2 500 généralistes perdus en 5 ans, 5 millions de Français aujourd’hui sans médecin traitant et près de 6 Français sur 10 ayant déjà dû renoncer à des soins.
Je souhaite changer la donne et prendre à bras le corps la question de l’accès aux soins en engageant le programme « Zéro Désert : moins de délais, moins de trajets ». Ce programme a deux objectifs : offrir à chaque Français une réponse en matière de santé à moins de 30 minutes de son domicile ; et diviser par deux, à horizon cinq ans, le délai moyen d’attente pour une consultation médicale.

Pour obtenir des résultats rapides et tangibles pour la population, j’agirai sur tous les leviers. Dès le printemps 2022, chaque Région lancera une alliance des professionnels de santé : tous les professionnels et établissements de santé des territoires, quel que soit leur statut, seront réunis par la Région, les départements et l’ARS. Des objectifs précis et chiffrés leur seront demandés en termes de réduction des délais d’attente, de permanence des soins et d’accès aux soins des plus fragiles, dont les personnes en situation de handicap. Les acteurs auront alors six mois pour définir eux-mêmes les organisations pour atteindre ces objectifs. L’allocation des moyens, les autorisations et les investissements seront conditionnés au respect des engagements contractuels par les acteurs, replaçant l’État dans son rôle de régulation et d’évaluation et non d’acteur pensant à la place des professionnels. Bien entendu, les patients seront très étroitement associés à l’alliance des professionnels de santé, dans une logique de renouvellement de la démocratie sanitaire. Ils participeront à la détermination de la demande locale en santé, à l’évaluation des organisations mises en place, à l’amélioration de l’accès aux soins et à celle de la qualité des soins délivrée.

Parallèlement, je souhaite investir en faveur des soins de ville, notamment en revalorisant de 25 à 30€ le tarif de la consultation chez le généraliste et en revalorisant la médecine de spécialité dont les actes techniques n’ont pas été revus depuis 15 ans. Au-delà, je considère que la permanence des soins et le travail de nuit doivent être mieux rémunérés. Dans cette nouvelle donne, je souhaite également conforter le rôle et de la place des hôpitaux de proximité, en particulier en zone rurale. Pour cela, il sera nécessaire d’adapter leur mode de financement pour tenir compte de la spécificité de leurs missions, de renforcer les liens avec les soins de ville et de réfléchir à de nouveaux modes d’exercice permettant plus facilement aux médecins généralistes et spécialistes de combiner un temps hospitalier et libéral.

Le choc de formation que j’appelle de mes vœux permettra de nourrir cette politique de lutte contre la désertification en santé. Ainsi, j’alignerai la formation des médecins généralistes sur celle d’autres spécialités en créant une 4ème année de formation et des « docteurs juniors de médecine générale ». Cette année de formation supplémentaire, qui permettra notamment d’apprendre l’exercice de la permanence des soins, se réalisera de manière prioritaire dans les zones en tension et sera accompagnée par un investissement en faveur des maîtres de stage pour permettre un accompagnement pédagogique de qualité tandis que les collectivités locales agiront pour proposer aux jeunes docteurs juniors hébergement et transport.
Pour mieux répondre à la demande de santé des Français, je veux également développer les délégations de compétences qui ne doivent plus être un sujet tabou ! Nous avons pris trop de retard en la matière et l’heure est venue d’utiliser pleinement toutes les ressources et l’énergie de chacun.
Enfin, je n’oublie pas le rôle que le numérique a à jouer dans cette politique de renforcement de l’accès aux soins des Français. Nous pouvons également faciliter le partage des informations de santé et faciliter les coopérations professionnelles.

QUESTION 6 : Dans la perspective d’une menace pandémique persistante, voire de la survenance d’autres crises sanitaires, quelle ligne politique comptez-vous adopter, que ce soit sur le plan de la santé publique ou de la souveraineté économique ? Au-delà, si vous deviez ériger un enjeu de prévention/santé publique/santé environnementale en Grande Cause nationale, quel serait-il ?

Dans le cadre de la politique de santé globale que je veux conduire, j’entends développer la prévention à tous les niveaux. et doubler les moyens qui lui sont consacrés dans le cadre d’une mobilisation de tous les acteurs concernés, État, collectivités locales et complémentaires. Au-delà, je souhaite engager une révolution dans la mise en œuvre de la politique de prévention en la confiant aux départements, avec l’appui des Régions et des Maires, dans le cadre de la territorialisation du système de santé que je souhaite concrétiser. Dans les faits, si l’État conservera naturellement la mission essentielle de définir le cap et la stratégie de prévention, sa mise en œuvre sera engagée au plus près du terrain, seule manière selon moi de transformer l’aménagement des villes, de développer la pratique sportive, de conduire des actions de prévention au plus près de la population. En la matière, nous devons tirer les leçons de la crise pandémique qui a confirmé que c’est au niveau local que la prévention peut être conduite le plus efficacement. J’observe enfin que les pays étrangers les plus efficaces en matière de prévention, qu’il s’agisse de l’Espagne, du Danemark ou même de l’Allemagne, ont tous choisi d’emprunter cette voie de la proximité et de la décentralisation.

Je souhaite aller plus loin et faire de l’école et de l’entreprise les premiers lieux de prévention. Les chefs d’entreprise seront encouragés à s’engager plus encore pour la santé de leurs collaborateurs, à innover pour la prévention du burnout ou l’accompagnement des aidants. Nous pouvons demain faire de la santé un véritable enjeu de dialogue social et d’innovation.
En outre, la révolution que je souhaite en faveur de la prévention nécessitera de confier de nouvelles responsabilités aux professionnels de santé, qu’il s’agisse des infirmiers ou des pharmaciens par exemple. Ces derniers ont un rôle essentiel à jouer pour la santé publique en réalisant davantage de vaccinations ou de dépistages. Les expérimentations menées ces dernières années sont toutes concluantes, il n’y a plus de temps à perdre pour mieux impliquer des professionnels comme les pharmaciens ou les infirmiers dans le renforcement du dépistage ou le suivi des maladies chroniques.

Mon quinquennat sera également marqué par une mobilisation autour de trois causes nationales. La première est la santé mentale. Un Institut National pour la Santé Mentale sera créé, sur le modèle de l’Institut National du Cancer. Il aura pour missions de doter la France d’une stratégie claire et ambitieuse en matière de santé mentale, d’améliorer l’accueil, le suivi et les prises en charge, de pousser les feux sur la recherche et l’innovation thérapeutique.

La deuxième cause, c’est la santé des femmes. L’endométriose sera reconnue comme une affection de longue durée. Nous lèverons les tabous sur les règles douloureuses, en instaurant un congé spécifique de deux jours par mois, naturellement sur avis médical. Je propose aussi que les mères en situation de fragilité sanitaire ou sociale puissent bénéficier de consultations mère/enfant.
La troisième cause, qui me tient particulièrement à cœur, est l’intensification de la lutte contre les cancers pédiatriques. Nous le ferons en soutenant à une échelle inédite la recherche contre ces cancers et en réduisant le temps d’accès aux nouveaux traitements. Nous créerons aussi un congé spécifique pour les parents d’enfants atteints du cancer, avec une indemnisation pendant toute la durée des hospitalisations de leur enfant.

QUESTION 7 : La qualité et la pertinence constituent-elles pour vous des leviers essentiels pour la transformation du système de santé ? Quelles modalités pour inscrire davantage la qualité et la pertinence au cœur des pratiques et des organisations (financement, contractualisation…) ?

Oui ! La qualité et la pertinence des soins doivent enfin devenir des piliers de l’organisation, de l’évaluation et du financement de notre système de santé.
Cela suppose de forger un véritable partenariat entre soignants et patients, pour améliorer toujours plus la qualité du service au public.
Je souhaite aussi généraliser pour chaque métier, l’approche par les compétences plutôt que par des statuts qui enferment chacun et limitent les coopérations professionnelles.
Enfin, il est important pour moi de moderniser le système de financement de l’hôpital. Le principe de la tarification à l’activité doit être conservé, mais réformé en profondeur pour mieux prendre en compte la qualité et valoriser l’intégration des prises en charge au sein du parcours de soins du patient..

QUESTION 8 : Le secteur de la santé s’est engagé dans un virage numérique qui amorce une refonte profonde du système de santé, impactant les organisations mais surtout en le tournant vers un citoyen-patient acteur de son parcours de soins. Quel doit être l’objectif premier poursuivi par ce virage ? Quels sont vos propositions en la matière comme vos points de vigilance ?

Le numérique peut contribuer à des améliorations radicales dans tous les domaines : de meilleurs diagnostics des pathologies et un meilleur suivi des patients, une coordination entre professionnels beaucoup plus facile, une permanence des soins pour tous, dans tous les territoires.
Dans l’objectif de soutenir le virage numérique que j’appelle de mes vœux, j’envisage de faire voter une loi de programmation quinquennale en santé : elle déterminera les objectifs stratégiques de moyen et long terme et donnera un cap financier clair aux soignants comme aux investisseurs.

Nous accélèrerons aussi la création d’écosystèmes de recherche autour des CHU, pour favoriser l’innovation et permettre l’éclosion de nouveaux partenariats public/privé.
Enfin, je souhaite lancer une grande alliance européenne pour la recherche et l’innovation en santé. Cela nous permettra, aux échelles nationale et européenne, de nous doter des outils pour maitriser notre destin, en particulier dans les domaines du numérique et de l’intelligence artificielle. Cela permettra également de focaliser les investissements, à partir des écosystèmes de recherche, dans le cadre de partenariats plus larges avec nos partenaires européens.

QUESTION 9 : Avez-vous l’intention de réformer la gouvernance et le pilotage du système de santé, et quelles grandes orientations privilégiez-vous pour le faire : contours et rôle du ministère de la santé et de ses directions, rôle des ARS, décloisonnement des acteurs, déconcentration/décentralisation, enjeux des données de santé, place de la démocratie sanitaire, pluriannualité des ressources…

Je souhaite que l’État se concentre sur la définition du cadre stratégique général de la politique de santé, au travers d’une loi de programmation quinquennale. Cette loi donnera de la clarté pour les soignants et les opérateurs de santé en fixant des priorités stratégiques à moyen et long terme. La mise en œuvre de ces priorités, que je souhaite en nombre limité, s’appuiera sur un cadre de pilotage par les données solide et permettant l’évaluation objective des résultats.

La mise en œuvre de ces orientations sera confiée aux acteurs institutionnels territoriaux, dans un mouvement inédit de décentralisation. La présidence des ARS sera ainsi confiée aux Régions, qui coordonneront leur action avec les départements et les préfets.
L’ensemble des professionnels de santé d’un territoire, quel que soit leur statut, formera une alliance pour établir, en six mois, un plan d’action pour répondre aux urgences spécifiques à ce territoire, avant d’apporter des solutions aux questions de plus long terme.
La territorialisation de la politique de santé que je souhaite accélérer conduira les hôpitaux et les cliniques à assumer pleinement leur responsabilité territoriale et populationnelle. Acteurs centraux de l’accès aux soins, les hôpitaux et cliniques travailleront dans un écosystème territorial dans lequel, indépendamment du statut, toutes les ressources du système de santé seront mobilisées avec comme double objectif d’améliorer significativement la réponse de santé apportée aux Français, notamment les plus fragiles, et d’améliorer la qualité de vie des Français.

QUESTION 10 : En votre qualité de candidate/candidat à l’élection présidentielle, quel message souhaitez-vous délivrer aujourd’hui aux femmes et aux hommes de l’hospitalisation privée ?

Je souhaite dire à tous les professionnels travaillant dans l’hospitalisation privée qu’ils ont une place pleine et entière dans mon projet pour une Nouvelle France. Leur aide et leur expérience seront précieux pour la mise en œuvre de ce projet et je n’imagine pas le futur et la réussite du système de santé en France sans eux.

Les candidat.e.s déclaré.e.s au 7 mars 2022

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